Avant d'installer sur un ordinateur, il peut être bon de tester avec un disque pré-installé, pour s'assurer que tout se passe bien (l'installation et le pilote wifi).
Bien qu'assez rares, des ordinateurs ne sont pas installables en Linux. Ou encore, parfois le pilote wifi est un peu galère à installer.
Parfois, on ne peut pas réussir à installer à partir de l'ordinateur, mais si le disque dur a été installé avec un autre ordinateur, cela fonctionne tout de même.
D'où un test avec un disque pré-installé permet au moins de savoir que l'on pourra arriver à ses fins.
Une fois les entrailles de la machine ouverte, on peut trouver plusieurs types de disques.
3.5 pouces (souvent pour les ordinateurs fixes) ou 2.5 pouces (souvent pour les ordinateurs portables) sont les plus communs (voir la photo suivante).
Crédit photo : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Maxtor_HDD_and_Intel_SSD_20100117.jpg
Il existe aussi des disques NVME et SSD M2, pas encore très popularisés. Les plus grands font seulement la taille d'une barrette de mémoire (voir la photo suivante).
Crédit photo : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:M.2_asdad.jpg
Tous les ordinateurs “modernes” (moins de 10 ans) sont en 64 bit. Les derniers Linux ne font plus de support pour le 32 bits.
Si on tente d'installer un système 64 bit sur un ordinateur 32 bit, il nous le fera savoir.
Le BIOS pour Basic Input Output System (en français : « système élémentaire d'entrée/sortie ») est un ensemble de fonctions, contenu dans la mémoire morte (ROM) de la carte mère d'un ordinateur. On peut accéder à ses fonctions en appuyant sur une touche au démarrage (selon le constructeur F10, F9, suppr, echap, alt + F2…).
Pour Windows 8, 8.1 et 10, il faut parfois user de stratagèmes assez bizarres pour accéder au BIOS (méthode pour Windows 8 et 8.1, méthode pour Windows 10 )
Pour savoir sur quelle touche appuyer, il y a, au moins, trois méthodes :
Voici, un accès au BIOS sur la photo ci-dessous. Parfois, on peut s'y déplacer avec la souris (pour les plus moderne, mais souvent, c'est au clavier).
Le standard UEFI (de l’anglais Unified Extensible Firmware Interface, signifiant en français : « Interface micrologicielle extensible unifiée ») succède sur certaines cartes-mères au BIOS.
On y accède de la même manière que le BIOS, l'interface est la même pour les deux. On peut décider alors de revenir au BIOS ou d'installer en UEFI.
Pour revenir au BIOS, il faut changer des paramètres, qui changent selon les interface. On trouve entre autre :
Dans les deux cas (BIOS ou UEFI), l’ordinateur est théoriquement installable, mais pas de la même manière.
Vous pouvez allègrement changer des éléments, il existe toujours un menu pour remettre les paramètres par défaut si on ne sait plus trop ce que l'on a fait.
Pour installer un système, il faut avoir un support d'installation. Cela peut être un CD, DVD ou une clé USB. Actuellement, il est plus commun et pratique d'avoir une clé.
La clé est très simple à faire sur Linux !
On peut aussi la créer à partir de Windows ou Mac avec UnetBootin
Booter, signifie démarrer. Il s'agit de démarrer sur la clé, et non sur le disque dur. Comme pour le BIOS, le raccourci (quand il existe) s'affiche au démarrage.
Pour savoir sur quelle touche appuyer, il y a, au moins, trois méthodes :
Si il n'y a pas de raccourci vers le “choix du démarrage”, il faut aller dans le BIOS et lui indiquer les priorités de démarrage (clé avant disque dur). Parfois, le BIOS ne sait pas ce qu'est une clé, il faut alors lui indiquer dans les priorité de disques dur “disque dur de la clé” avant le “disque dur interne”.
Nous voyons ici le cas d'une installation simple (pas en Dual boot, qui est avoir deux systèmes ou plus sur un même disque dur).
L'installation en elle-même est simple. On répond aux questions (langues, type de clavier…)
On installe les logiciels tiers (pour lire les mp3, mp4…) et on fait la mise à jour pendant l'installation.
Crédit photo : https://www.pragmasoft.be/wiki_ub1304/lib/exe/fetch.php?media=ins_tiers.png
La partie type d'installation est plus spécifique. On commence par choisir “autre chose”
Pour une installation en BIOS ;
Pour une installation en UEFI ;
Cette partie est abscons mais il s'agit surtout de prendre des notes pour agrémenter cette partie plus tard.
Avec un script qui se lance dans un terminal, on peut enlever des sources de logiciels (ici le dépôts partenaires de Canonical)
sudo sed -i.bak "/^# deb .*partner/ s/^# //" /etc/apt/sources.list
On peut enlever des logiciels
sudo apt-get purge -y --autoremove "Nom des logiciels à retirer"
sudo : substitute user do (Les droits d'accès pour faire une action touchant le système)
apt-get : utilisation du gestionnaire de paquet (installation, suppression…)
purge : retire
-y : Oui si une question est posée
–autoremove : désinstalle les paquets indiqués, les dépendances logicielles et leurs fichiers de configuration
“Nom des logiciels à retirer” : les logiciels concernés
On peut ajouter des logiciels
sudo apt-get install -y "Nom des logiciels à installer"
install : installe les logiciels indiqués
Copier des fichiers
On peut également ajouter des documents sur le nouveau système (voir fonction “cp -a” sur internet) récupérer des fichiers dans /$HOME/.config d'un ordinateur installé pour les recopier sur un nouvel ordinateur (configuration logiciel, marque page Firefox…)
Configurations
On peut aussi faire des configurations avancées comme définir des fonds d'écran et leurs propriétés (voir la docs de XFCE, KDE, Gnome… selon votre système d'exploitation)
Ou d'autres encore comme :
Ne pas proposer de nouvelles versions
sudo sed -i 's/Prompt=lts/Prompt=never/g' /etc/update-manager/release-upgrades
Retirer les rapport d'erreurs d'apport
sudo sed -i -e "s/enabled=1/enabled=0/g" /etc/default/apport
Changer la swapiness (utilisation de la swap)
sudo sed -i "1i\vm.swappiness=10\n" /etc/sysctl.conf
Cela est possible avec Systemback
L'ISO doit être inférieur à 4Go.